Étude: Peut-on reconnaître un fumeur en photo ?

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Est-il possible de distinguer un consommateur de Cannabis d’un non consommateur simplement à l’oeil nu, en ne se basant que sur une photographie ? Aussi étrange que cela puisse paraître c’est le sujet d’une étude Américaine qui s’est penchée sérieusement sur le sujet. L’objectif, était de démontrer si des personnes n’ayant à priori pas consommé de Cannabis étaient en mesure de distinguer ceux qui eux en avaient pris dans un groupe témoin. L’espèce humaine est elle équipée d’un Canna-radar? Le Cannabiste a enfilé son air de rien afin de mener l’enquête pour vous.

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Aux États-Unis les échanges médiatiques entre les pro et les anti Marijuana n’en finissent pas de défrayer la chronique. Évangélisation contre diabolisation, il existe toujours une bonne raison de s’interroger sur la réalité statistique du terrain pour chaque camp, car la légalisation du Cannabis s’impose progressivement un peu partout dans le pays. 

Ainsi une bande de chercheurs inspirés du Journal of Substance Use and Misuse, vient de publier une étude assez inattendue.Peut on reconnaître un consommateur de Cannabis à son look en se basant uniquement sur une photo ? En l’occurrence pas ce genre de photo :

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photo: Khairil Zhafric @Flickr

#La réponse est oui!

Autant ne pas s’attarder sur le suspense, statistiquement la majorité des consommateurs de Cannabis sont démasqués uniquement sur leur image. Mais là où ça peut devenir intéressant, c’est de savoir quels sont les critères qui ont permis aux chercheurs de parvenir à cette conclusion.

 

« Cette étude apporte la preuve qu’il est possible pour des individus de distinguer un consommateur de Cannabis d’un non consommateur en se basant seulement sur l’apparence » et d’ajouter « Cette capacité est permanente quelle que soit la personne »

 

249 participants se sont vus proposés 36 photos de parfaits inconnus. La moitié étaient des utilisateurs réguliers de Cannabis, et l’autre moitié pas. Les participants étaient invités à se prononcer en ne se basant que sur les aspects physiques des personnes photographiées.

#Les stigmates

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Selon les résultats de cette étude les stigmates les plus visibles de la consommation de Cannabis se trouvent :

  • Au niveau des yeux à 49.2%
  • Le facteur de l’âge 28.7%
  • L’apparence générale 27.9%
  • L’expression faciale 24.8 %
  • Au niveau du sourire 20.7%
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Photo: Seth Doyle @unsplash

#Un sujet récurrent

Comme la question du Canna-radar est un sujet très sérieux aux États-Unis une première étude sur le sujet avait été publiée en 2016, elle avait été élaborée par des chercheurs universitaires de Californiens, de l’état de Washington et enfin des scientifiques Australiens. Il semble que l’apparence des consommateurs de Cannabis soit une préoccupation majeure pour les chercheurs.

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Cette nouvelle étude a produit un échantillon de 8964 votes sur un certain nombre de critères aussi subjectifs que objectifs, comme par contre pour l’intuition 7.8% ou bien encore la perception de l’attitude avec 6.6% mais également l’aspect de la peau à 12.4% ou bien la coupe de cheveux 13.6% de résultats concordants.

 

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Photo Amritanshu Sikdar@unsplash

#En conclusion:

« les individus qui consomment du Cannabis de manière récréative doivent être conscients que les autres sont capables de détecter qu’ils sont consommateurs en se basant sur leur apparence. »

Voilà qui désenfume un mythe récurrent chez les nombreux consommateurs de Cannabis d’ici ou d’ailleurs : Oui il existe bien une ‘dégaine de fumeur’. C’est désormais scientifiquement prouvé. On peut aussi s’attarder sur le choix du terme ‘récréatif’, car à priori la Jack Herer que l’on achète avec un label médical chez Bedrocan est exactement la même plante que celle que l’on peut cultiver soi même. Mais aucune étude ne parle encore de cela ;).

 

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Sources : Taylor & Francis Online //// 

– Jean-pierre Ceccaldi pour The Blinc Group – Le Cannabiste 2018 Tous droits réservés –

A propos Jean-Pierre 1227 Articles
Fondateur et rédacteur du média Le Cannabiste. Je suis un journaliste autodidacte spécialisé dans le domaine du Cannabis. J'ai été choisi par un incubateur de Cannabusiness New Yorkais pour devenir leur consultant permanent en matière de Cannabis. Je publie de nombreux articles interviews et essais en langue Anglaise ainsi que pour la presse Française et l'industrie du Cannabis en général.