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Cannabis outdoor : quand la nature reprend le contrôle

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Oubliez les pulvérisations chimiques à tout-va : aux États-Unis, les cultivateurs de cannabis outdoor déclarent la guerre aux parasites… à coups de solutions 100 % naturelles. Guêpes microscopiques, oiseaux vigiles, astuces low-tech : quand les cultures deviennent des écosystèmes armés jusqu’aux antennes.

Le Cannabiste vous confirme : Mère Nature, c’est la meilleure cheffe de guerre… et elle bosse gratos.

Le virage écologique des cultures outdoor

La guerre est déclarée, mais cette fois, les armes sont naturelles. Aux États-Unis, un nombre croissant de cultivateurs de cannabis outdoor tourne le dos aux pesticides chimiques pour adopter une stratégie radicalement différente : l’attaque biologique. Fini les cocktails toxiques, place à une armée d’auxiliaires naturels, discrète, efficace, et surtout… biodégradable.

Prenez Mason Walker, par exemple. Ce producteur de l’Oregon, à la tête de East Fork Cultivars, a vu sa plantation devenir le buffet préféré des pucerons. Le nombre de ces petites teignes a explosé de 50 % en une saison, transformant ses cultures en terrain miné. Mais plutôt que de sortir l’artillerie chimique, il a dégainé… des guêpes. Oui, vous avez bien lu.

Grâce à une collaboration avec l’Université d’État de l’Oregon, des milliers de guêpes parasitoïdes ont été élevées puis relâchées au cœur des plants. Leur mission ? S’infiltrer discrètement, pondre leurs œufs dans les pucerons, et laisser la nature faire le sale boulot. Et devinez quoi ? Ça fonctionne. Walker compte bien remettre ça à plus grande échelle l’an prochain. Parce que bon, quitte à inviter des squatteurs dans ses champs, autant qu’ils bossent.

Les alliés naturels des cultivateurs

Des guêpes pour lutter contre les pucerons

Les guêpes parasitoïdes ne sont pas juste efficaces : elles sont aussi ultra-spécifiques. Contrairement aux pesticides, qui font le ménage sans distinction (bye bye les coccinelles et les papillons…), ces insectes ciblent leurs proies avec une précision chirurgicale. En prime, aucun résidu, aucun coût caché, aucune mauvaise odeur. C’est la discrétion assurée, même pour les cultures « underground ».

Et puis entre nous, difficile de faire plus badass qu’un insecte qui pond dans ses ennemis.

Des pintades contre criquets, serpents et rongeurs

À plus de 2 000 kilomètres de là, dans les plaines arides de Pueblo, Colorado, un autre cultivateur joue lui aussi la carte du biocontrôle… avec des plumes. Shawn Honaker, fondateur de Yeti Farms, s’est retrouvé face à une invasion de criquets : un véritable raz-de-marée ailé. Jusqu’à 500 sauterelles pouvaient s’envoler à chaque pas dans sa plantation. Ambiance film d’horreur version agricole.

Sa solution ? Les pintades. Ces volatiles tachetés ont troqué la basse-cour pour les champs de cannabis. Et ils ne font pas dans le détail : criquets, serpents, rongeurs… tout y passe. Ce ne sont plus des oiseaux, ce sont des sentinelles.

Comme le souligne Raymond Cloyd, entomologiste à la Kansas State University : « Quand on cultive quelque chose destiné à être inhalé ou utilisé commercialement, le biocontrôle est une excellente option. » Le monsieur recommande même l’usage d’acariens prédateurs pour lutter contre… d’autres acariens. C’est du propre.

Un modèle adaptable selon les régions

Un champ de cannabis en extérieur

Ce qui est fascinant avec cette approche, c’est sa flexibilité. Chaque région a ses parasites, chaque culture son plan de bataille. Selon Marguerite Bolt, experte en chanvre à la Purdue University, même les producteurs de chanvre industriel s’y mettent. Et ils ont de quoi faire.

Dans l’ouest américain, les cultivateurs doivent composer avec la cicaline de la betterave, qui transporte un virus causant l’enroulement des feuilles. Plus à l’est, près des Grands Lacs, ce sont les chenilles voraces comme la pyrale du maïs ou la noctuelle jaune qui s’invitent à table. Leur job : viser directement les têtes fleuries.

Face à ce joyeux bazar, l’observation devient cruciale. Bolt conseille aux cultivateurs de rester à l’écoute de leurs plantes tout au long de la saison et de prendre des notes détaillées sur les dégâts et leur évolution. Un journal intime de la plante, en somme.

Une révolution verte en marche

Les solutions naturelles ne sont pas qu’un choix de hipsters écolos : elles offrent une alternative sérieuse et crédible pour limiter les impacts sur l’environnement tout en conservant des cultures saines. Moins d’interventions chimiques, moins de résidus, et un cycle vertueux où la faune locale reprend enfin sa place dans l’écosystème. Un bon moyen de conjuguer efficacité et conscience écologique… surtout quand on cultive une plante déjà connue pour ses propriétés à dépolluer les sols. Respecter la nature, c’est aussi lui laisser faire ce qu’elle fait de mieux.

Et pour ceux qui aiment le low-tech, il existe aussi des méthodes plus artisanales mais redoutablement efficaces. Les pièges jaunes collants, par exemple, attirent et capturent les mouches blanches et autres nuisibles volants. Ou encore le « tap test » : un bon vieux drap blanc sous la plante, on secoue le tronc, et hop, les acariens, thrips et pucerons tombent dans le filet. Simple. Basique. Mais ça marche.

Attention cependant : la régularité est la clé. Comme le rappelle Cloyd, ces techniques doivent être appliquées une à deux fois par semaine pour être efficaces. Le timing est tout. Un jour de retard, et c’est le retour des squatteurs.

Le Cannabiste vous le dit : parfois, la meilleure défense, c’est une bonne dose de biodiversité… avec un soupçon de ruse entomologique.

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