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Vape, CBD : ce que prévoit le futur budget en France

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Taxer la vape et le CBD ? C’est la nouvelle lubie budgétaire des autorités françaises. Dans les coulisses du projet de loi de finances, une fiscalité allégée mais bien réelle se profile, accompagnée de règles d’installation calquées sur celles des buralistes. À la clé : un changement de statut qui pourrait bousculer tout l’écosystème… ou juste l’agiter un peu.

Une fiscalité douce mais ciblée pour la vape et le CBD

On y est. L’idée d’une taxe sur la vape et le CBD n’est plus un simple bruit de couloir : elle est en passe d’atterrir noir sur blanc dans le projet de budget français. Mais pas de panique, il ne s’agit pas (encore) d’un coup de massue fiscal. À en croire Florian Colas, grand patron des douanes, on parle ici d’une fiscalité “minorée” : 0,03 centime par millilitre d’e-liquide. Pas de quoi s’étouffer dans sa bouffée aromatisée.

La nuance est importante. Car si ce chiffre vous paraît presque symbolique, c’est bien parce qu’il l’est. La mesure a été calibrée pour éviter l’effet “coup de pelle” que représentait la précédente proposition de 0,15 centime/ml, retoquée par le Sénat il y a peu. Autrement dit : on préfère la caresse à la claque. Enfin, pour l’instant.

Actuellement, les e-liquides et produits au CBD ne sont soumis à aucune taxe spécifique. Autant dire que cette évolution, même légère, signe un tournant. L’État ne veut plus laisser ce marché faire sa vie tranquille dans un coin. Il veut y mettre un petit panneau “vous êtes ici” et, évidemment, encaisser un petit quelque chose au passage.

Un encadrement inspiré du modèle des buralistes

Mais la fiscalité n’est qu’une partie du gâteau réglementaire. Car ce que les autorités visent, c’est un cadre global, un vrai. Et pour cela, elles ont sorti une vieille recette : le modèle des buralistes. Formation, localisation, obligations… La vape et le CBD s’apprêtent à jouer dans la même cour que les vendeurs de tabac.

Les buralistes eux-mêmes, jamais les derniers à flairer les opportunités, militent pour cette uniformisation. Et on peut les comprendre : pourquoi ces “nouveaux venus” bénéficieraient-ils d’un traitement plus souple, alors qu’eux doivent jongler avec des règles dignes d’un parcours du combattant administratif ?

Une formation obligatoire pour les vendeurs ?

Philippe Coy, ex-président de la confédération des buralistes (oui, ça bouge aussi de ce côté-là), a plaidé pour que les vendeurs de produits CBD et de vapoteuses soient formés comme les débitants de tabac. L’idée ? Assurer un minimum de connaissance et de sérieux derrière les comptoirs, histoire d’éviter que le vendeur ne confonde terpènes et térébenthine.

Et visiblement, ses arguments ont fait mouche. D’après lui, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes Publics, avait intégré cet engagement dans les derniers brouillons du budget. Elle a même promis de ne pas transformer cette régulation en fardeau fiscal. Jolie promesse… qu’on espère pas trop volatile.

De nouvelles règles d’implantation des boutiques

Autre sujet qui fâche (ou qui fait soupirer) : l’emplacement des shops. Les buralistes aimeraient que les points de vente de CBD et de vape soient soumis aux mêmes contraintes que leurs établissements : distance minimum entre deux commerces similaires, implantation géographique encadrée, et tout le tralala.

Traduction ? Fin de la jungle urbaine où une boutique de CBD peut s’installer au coin de chaque rue. L’objectif est clair : assainir le marché, le rendre plus lisible, plus “officiel”, et surtout, éviter qu’il ne pousse comme de la mauvaise herbe.

Une réforme qui pourrait tout changer… ou rien

Un homme qui vape

Au fond, cette mini-révolution réglementaire soulève une vraie question : est-ce que ce durcissement des règles changera vraiment la donne ? Les optimistes y voient une légitimation bienvenue pour un secteur encore trop flou. Les sceptiques, eux, redoutent une normalisation qui pourrait tuer l’esprit pionnier du marché.

En face, les vendeurs redoutent surtout une chose : le retour du commerce parallèle. Car, comme le rappellent à l’unisson les buralistes, chaque taxe en trop, chaque contrainte mal calibrée, c’est un cadeau fait aux filières illégales. Et sur ce point, ils savent de quoi ils parlent.

Il faut dire que la régulation douce de cette année ressemble fort à une mise en jambes. Aujourd’hui, c’est 0,03 centime par millilitre. Demain ? Rien n’interdit d’imaginer que la vis se resserre, petit à petit. On connaît la chanson : on commence avec un sourire, on termine avec un redressement fiscal.

Alors, faut-il s’inquiéter ? Pas encore. Mais les acteurs du secteur feraient bien de garder un œil sur l’évolution du projet de budget…

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