Bienvenue chez Rue de la Boulette !

Les voies du chanvre sont impénétrables? Il parait qu’en France on ne saurait pas faire du bon haschich?

Oyez oyez braves gens, qu’on se le dise : les nouveaux pros du chichon se trouvent en Aveyron. Chez Rue de la Boulette, on se rit du ‘qu’en dira t’on’ et des ‘parait-il’. Le hasch légal nouvelle génération, made in France passe par la Rue de la Boulette. Entrepreneurs, chanvriers et producteurs de shit légal nous avons rencontré leur équipe.

Bienvenue chez Rue de la Boulette ! Ça se passe sur Le Cannabiste.

 

Cet article vous est proposé par notre partenaire, la rédaction vous informe qu’il est susceptible de contenir des liens commerciaux.

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 LC: Bonjour à la team, quel est votre parcours, votre histoire avec le CBD c’est un long fleuve tranquille ?

Oh que non ! Le CBD à été pour nous une aventure riche en émotion, tant positives que parfois moins bonnes..

Nous avions commencé par fonder l’une des premières marques de production de CBD Française, “Chanvre Bio Détente” en mars 2018, et on à connu un boom médiatique et entrepreneurial assez important pour notre jeune entreprise, c’était l’effervescence du marché du cannabis légal !

Septembre 2019 alors que tout fonctionnait à merveille, les problèmes sont arrivés.. Perquisition à notre boutique, mise sous scellé de nos stocks, trois nuits en cellule, interdiction d’exercer notre activité pourtant totalement déclarée..

Il nous aura fallu batailler pendant 2 ans pour venir à bout de notre procédure judiciaire pour être totalement relaxés de tous les chefs d’inculpation ! 

À la suite de cette victoire, nous nous associons à nouveau en 2021 pour créer “Rue de la Boulette”, une marque de producteurs de hash made in France, “l’adresse de la qualité”

 

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LC: Si on parle de votre métier, on doit avant tout parler des machines que vous avez inventées, racontez-nous!

Au niveau artisanal c’est assez facile de fabriquer une petite boulette de hash, à partir de cannabis ou de chanvre Dans le cadre d’une consommation personnelle, chacun sait cela. Mais c’est au moment où l’on souhaite produire du hash à échelle d’un pays voir d’un continent qu’on arrive très vite à des problématiques industrielles.

Lorsque nous avons cherché, il n’existait aucune machine capable de répondre à nos besoins propres, en termes de tamisage, de filtration ou d’extraction. On a dû trouver très tôt le moyen de dépasser cet obstacle, avec nos outils. et grâce à Renaud qui est un véritable Léonard de Vinci moderne. C’est son génie qui nous a permis de concevoir puis de créer notre propre ‘usine à shit’ mécanique, tout en gardant à l’esprit une qualité supérieure autour d’un savoir-faire artisanal.

Pour parler des machines, Rue de la Boulette possède aujourd’hui un outil de production spécial. Voyez-vous, ce qui rend nos machines uniques c’est qu’elles respectent un cahier des charges artisanal, mais peuvent aussi répondre à des besoins industriels.

 

 

LC: Ainsi il est possible de fabriquer du haschich en France, quelles méthodes de fabrication mettez-vous en œuvre ?

Bien entendu, il est possible de fabriquer du haschich en France puisqu’on en produit de manière légale depuis 2018 ! Concernant les méthodes de fabrication, elles sont inspirées des meilleurs, notamment le créateur de haschich mondialement connu : Frenchy Cannoli. On s’inspire d’artisans du monde entier : au Népal, en Afghanistan, au Maroc et ailleurs.

Dans les détails, nous employons plusieurs méthodes :

La filtration à l’eau et aux glaçons : L’Ice O Lator // Le tamisage à sec ou à frais : Le Polinator

Mais aussi :

  • La filtration à l’eau et aux glaçons : L’Ice O Lator
  • Le tamisage à sec ou à frais : Le Polinator
  • La filtration par vibration
  • Le laminage et différentes techniques d’assemblage
  • La pression à différentes températures 
  • La séparation par électricité statique
  • L’affinage (curing)

 

Nous travaillons tous les jours à l’amélioration de ces méthodes et à l’apprentissage de nouvelles techniques.

 

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LC: Un mot sur les produits que vous obtenez, diversité, contrôle de qualité, savoir-faire. Qu’est ce qui fait la différence chez Rue de la boulette ?

L’ensemble de nos hash, se situe entre 0,2 et 0,3% de THC c’est la loi. Chaque produit est élaboré pour obtenir un profil, voir une personnalité différente selon les phénotypes et leur maturation. Lorsqu’on choisit un nom de référence ce n’est pas par hasard. Derrière chaque référence il y a de nombreux mois d’essais sur beaucoup de paramètres ainsi que de vrais budgets en recherche et développement :

Rue de la Boulette ne laisse rien au hasard tout en restant dans les clous au niveau de la réglementation en place. Mais c’est vrai qu’on aimerait comme les Suisses ou les Italiens travailler avec du Cannabis légal, au maximum à 1% de THC … les produits finaux gagneraient en qualité. On peut même dire ‘gagneront’, car inévitablement en France aussi, on finira par y arriver.

 

LC: Rue de la boulette en quelques chiffres ?

La marque est née en 2021, donc en moins de 2 ans de travail c’est :

  • 7 machines uniques auto-conçues 
  • Plus de 14 employés
  • Plus de 20 références de hash légal 
  • Plusieurs centaines d’analyses
  • Plus de 600 clients actifs en Europe et dans le monde
  • Plus de 5M de sandwichs consommés 
  • Mais surtout plusieurs tonnes de hash légal

Et l’année 2023 déjà remplie de promesses a démarré sur les chapeaux de roues!

 

LC: Parlez-nous de votre équipe, quels sont les métiers et les gens

La base de l’entreprise, c’est les 3 associés :

– Renaud notre agriculteur !

C’est sur ses terres et celle de sa famille que poussent nos bébés. C’est aussi la caisse à outils de l’entreprise : il gère les cultures, les machines et toutes les opérations de production.

– Ensuite il y a Max!

Passionné, fervent défenseur de la qualité et fin technicien sur le cannabis. Il dirige principalement la partie digitale et commerciale de l’entreprise.

– Enfin Gwen !

C’est le Hash maker de Rue de la Boulette, la tête pensante. Il supervise la transformation, en innovant sans cesse et en créant des résines avec des procédés uniques.

Il y a autour une dizaine de vaillants soldats, depuis Francky le responsable du laboratoire avec ses laborantin.e.s, en passant par Eugénie, à l’administration, jusqu’à Jonathan le responsable commercial avec Patrick et Alex qui répondent aux exigences de nos clients.

 

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LC: Un bon hasch c’est sans doute une bonne fleur. Quelle est votre fleur légale préférée et pourquoi ?

Premièrement : Une bonne fleur ne suffit pas à faire un bon bedo en matière de hasch. La composition d’un hash est complexe, certains sont composés d’un assemblage de trichomes provenant de différentes fleurs.

On parle d’assortir plusieurs dizaines de cannabinoïdes différents selon les variétés. Chaque plante à aussi plusieurs phénotypes différents, il est donc très complexe de parler d’une variété de fleur en particulier quand on produit du hasch.

Si vous préférez, cela peut facilement se comparer au vin, dans lequel il y a plusieurs cépages, terroirs et des assemblages parfois.

Comme une majorité de consommateurs, je préfère le 3x filtré. Il est produit à partir de fleurs fraîches pour la générosité des saveurs et des arômes, ensuite il faut parler de notre hash “l’Afghan”, Cela ressemble à du Charras.  Enfin beaucoup de gens sont des inconditionnels du jaune bien mousseux que nous produisons. C’est un produit exclusif à l’image des assemblages CBD / CBG comme le Ketama.

Aujourd’hui malgré une législation très contraignante voir restrictive, Rue de la Boulette fait partie des références les plus qualitatives. Désormais incontournables en France et au-delà, les variétés de hasch chez Rue de La Boulette sont toutes exclusives.

Merci Le Cannabiste et un salut amical à tous les amis de Rue de la Boulette!

Retrouvez Rue de la Boulette sur Facebook // Instagram / www.ruedelaboulette.com

 

 

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A propos Jean-Pierre 1227 Articles
Fondateur et rédacteur du média Le Cannabiste. Je suis un journaliste autodidacte spécialisé dans le domaine du Cannabis. J'ai été choisi par un incubateur de Cannabusiness New Yorkais pour devenir leur consultant permanent en matière de Cannabis. Je publie de nombreux articles interviews et essais en langue Anglaise ainsi que pour la presse Française et l'industrie du Cannabis en général.