Les récentes décisions du gouvernement italien concernant la réglementation du CBD font grincer des dents. Entre bureaucratie étouffante et régulations à n’en plus finir, c’est tout un secteur qui s’inquiète. Une pétition a donc été lancée, pas seulement pour râler, mais pour sauver une filière vitale pour l’économie et l’environnement. Ça bouillonne dans les rangs des associations et des agriculteurs, qui se battent pour faire entendre leur voix à Bruxelles. Quand le CBD commence à faire transpirer les bureaucrates, c’est qu’il est temps de passer à l’action. À suivre de près… sur LeCannabiste !
Les nouvelles régulations : un gros coup de frein pour l’industrie du chanvre
L’Italie a choisi de durcir le ton sur le CBD avec l’article 18 de la DDL Sécurité et l’arrêté ministériel du 27 juin 2024. Un vrai casse-tête pour le secteur du chanvre industriel, qui pourrait bien finir paralysé si ces mesures sont appliquées sans ajustement. On parle ici de 15 000 personnes et d’un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros. Ce n’est pas rien !
Le souci ? Ces lois menacent de bloquer toute la chaîne, de la production à la vente. Et pendant que CNA Agroalimentare, Confagricoltura et COPAGRI s’arrachent les cheveux, la France et l’Allemagne font tout l’inverse : elles encouragent la croissance du chanvre. Vous voyez le paradoxe ? Alors que le chanvre est reconnu pour ses bienfaits environnementaux, notamment en réduisant le CO2 et en limitant l’utilisation des pesticides, l’Italie décide de ralentir.
En parallèle, les associations Federcanapa, Assocanapa et Canapa delle Marche ont prévenu le gouvernement des conséquences catastrophiques de ces lois. Pour elles, l’Italie risque de rater le coche, et de saborder un secteur prometteur.
Les implications économiques et environnementales du blocage du CBD
Si les régulations passent en force, c’est tout un secteur qui risque de s’effondrer. Parce que le chanvre, c’est plus qu’une plante à la mode : c’est un acteur clé de l’économie italienne. Il absorbe le CO2 et réduit l’usage des pesticides. Bref, il fait du bien à la planète, et en prime, il fait tourner l’économie.
Mais attention, l’impact ne sera pas seulement écologique. Ce sont des milliers d’entrepreneurs et d’agriculteurs qui vont trinquer. Imaginez, des machines ultra-spécialisées, des infrastructures coûteuses, et tout à coup… plus rien ! L’investissement se retrouve dans le brouillard, et ce ne sont pas des clopinettes qu’ils risquent de perdre.
Voici les impacts clés de ces nouvelles régulations sur l’ensemble du secteur :
- Perte d’emplois : Plus de 15 000 personnes pourraient se retrouver sur le carreau.
- Investissements en péril : Les entreprises ayant misé gros sur des machines spécifiques et des infrastructures adaptées pourraient tout perdre.
- Chiffre d’affaires menacé : Un secteur pesant 500 millions d’euros par an pourrait voir son chiffre d’affaires fondre comme neige au soleil.
- Impact environnemental : Moins de chanvre = plus de pesticides = plus de CO2. Pas top.
Sans ajustement, l’industrie du chanvre pourrait être gravement affaiblie, ce qui affecterait non seulement l’économie, mais aussi l’environnement de façon durable. Un vrai coup dur !
La pétition pour la défense du chanvre industriel en Italie
Évidemment, face à ce chaos bureaucratique, les acteurs du chanvre ne sont pas restés les bras croisés à regarder les lois leur passer sous le nez. Non, ils ont décidé de dégainer une pétition au Parlement européen. Et attention, ce n’est pas une petite pétition de quartier ! Ici, on parle d’un mouvement national orchestré par les grosses pointures du secteur : CNA Agroalimentare, Confagricoltura, COPAGRI, et bien d’autres. Leur mission est de dénoncer cette farce de nouvelles régulations qui menacent la libre circulation des marchandises – une notion pourtant protégée par les articles 34 et 36 du TFUE. Eh oui, quand les règlements européens sont dans leur camp, ils ne s’en privent pas !
Mais cette pétition, c’est bien plus qu’un simple bout de papier. C’est un véritable appel au secours lancé par tout un secteur en plein essor, qui refuse de voir ses emplois et investissements partir en fumée. Les signataires ne demandent pas la lune, juste un peu de bon sens : que le gouvernement italien mette de l’eau dans son vin (ou plutôt du CBD dans son café) et s’assoie à la table des discussions avec les pros du chanvre. Parce que, soyons honnêtes, bloquer un secteur aussi prometteur, c’est vraiment jouer avec le feu.
Voici les associations qui mènent cette bataille héroïque et qui ne comptent pas abandonner de sitôt :
- UPCBD (Union des Professionnels du CBD)
- Federcanapa
- Canapa delle Marche
- Assocanapa
- Sardinia Cannabis
- Liberi Agricoltori
- Altragricoltura
Et si le gouvernement italien décide de durcir la loi sur le CBD en faisant la sourde oreille ? Pas de problème, les associations sont prêtes à monter d’un cran et à porter l’affaire devant la Cour de Justice de l’Union européenne. Parce que bon, quand on est 15 000 à se battre pour sa survie, on ne va pas lâcher l’affaire juste parce que quelques bureaucrates ont mal dormi.
Un appel à l’unité pour sauver le chanvre italien
Le chanvre industriel en Italie est à un tournant crucial. Face à des régulations qui menacent de freiner tout un secteur en plein essor, les acteurs de la filière se mobilisent pour protéger leurs emplois et leurs investissements. L’enjeu est de taille : il ne s’agit pas seulement de défendre une industrie, mais aussi de préserver un modèle économique durable. Le gouvernement est maintenant appelé à agir, pour éviter des conséquences économiques et sociales irréparables. Le temps presse, et l’unité est plus que jamais nécessaire.
Source : UPCBD – Union des professionnels du CBD