
Tandis que l’état Français fait la chasse aux fleurs de chanvre un mal beaucoup plus significatif semble avoir fait son apparition. Les Cannabinoïdes de synthèse. Une réalité que la justice et la presse dénoncent sous l’appellation: CBD.
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Nouveau fait marquant dans la guerre à la drogue, à Reims des dealers de E-liquide trafiqué revendiquent leur produit sous l’appellation: CBD.
D’après les informations dont nous disposons à l’heure actuelle, il semble que certains trafiquantS n’hésitent plus à mélanger des cannabinoïdes de synthèse à des E-liquides sur le marché noir.
La cible privilégiée des trafiquants: le jeune public, via la pratique de la vape.
#Fumer
C’est très mauvais, ça finit par tuer, donc logiquement la pratique de la vape s’installe. Et ce travail de prévention tel que nous venons de le faire aussi, courbe les usages petit à petit.
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Or la PME du marché noir Français forte de ses 250 000 employés ne connaît pas la crise, malgré les rapports flamboyants du ministère de l’intérieur. Preuve en est qu’elle est tournée vers les nouveaux usages.
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Après tout n’importe qui est techniquement capable de mélanger dans sa cuisine les ingrédients pour fabriquer du E-liquide. Mais dans le cas qui nous intéresse, les conditions de production semblent avoir piètre réputation, selon les observateurs:
« on peut retrouver là-dedans plus de 500 produits différents, par exemple des excréments d’animaux comme des crottes de chèvres » Sébastien Jacques Directeur du Cast (centre d’accompagnement et de soins pour toxicomanes) L’union Source payante
#Mode
Du Chanvre et du CBD il y en a partout, depuis les revues féminines aux bancs de l’assemblée, le sujet attire toutes les attention. Première nouvelle, des tonnes de chanvre et de fleurs de CBD sont désormais hors régulation en circulation quotidienne à travers l’Europe.
L’absence de définition des produits, de catégories, de normes sanitaires pour sa production son conditionnement et sa transformation rendent la situation aisée pour la pègre. C’est même un boulevard.
Surfant sur la mode du CBD et la mode de la vaporisation, le tout sur un lot de pandémie, les trafiquants ciblent effectivement les jeunes.

La responsabilité revient manifestement à l’état qui par son absence livre un peu plus ceux que nous aimons vers ceux que nous avons collectivement intérêt à combattre, dans l’intérêt de nos enfants.
Légalisons, régulons, contrôlons, éduquons. Sans une initiative rapide, de nouveaux drames beaucoup plus graves risquent de se produire, et comme de bien entendu, le Cannabis n’aura rien à voir là dedans.
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Sources : L’union abonnés
– Jean-pierre Ceccaldi pour The Blinc Group – Le Cannabiste 2018 Tous droits réservés –