Lionel Caprari, un jeune réalisateur, fait appel au financement collaboratif pour terminer la production de son nouveau film Cannaphobia. Le Cannabiste vous explique pourquoi il faut soutenir cette initiative avec 5 bonnes raisons d’y participer.
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#1 – Il est beau
Pas Lionel hein, le film. Pour en avoir consulté les rush et après le visionnage du trailer on sait tout de suite ce qui nous attend, en un mot : esthétisme. Lionel Carpari est un ancien étudiant en cinéma de l’Iris de Rouen. Il a travaillé comme monteur et cadreur à Arte mais également à M6. Ce projet documentaire c’est pour lui un aboutissement et une production majeure dont il va particulièrement soigner la forme. La musique originale est signée par un artiste du nom de Dark Pow. Cannaphobia promet avant tout d’être un bonheur pour les sens.
#2 – Il a compris le sujet
Ce documentaire n’est pas un complément d’enquête ni un contre pied de principe. Lionel a rencontré un certain nombre de spécialistes depuis le droit, la science, les associations et les politiques pour son film. Lionel comme de nombreux Français consomme du CBD pour petites douleurs chroniques, interpellé par la fermeture des magasins de CBD et le discours des autorités face à la plante de Cannabis il a choisi d’en faire un film.
« Comment une simple plante peut-elle faire si peur? »
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Le titre même nous en dit déjà beaucoup sur son angle majeur : qui a peur du Cannabis en France. Florilège :
« Ce qui revenait aussi beaucoup (…) était l´idée que le CBD pouvait équilibrer la balance corporelle du corps humain, en terme de bien-être. »
« Ce qui se passe en France actuellement équivaudrait à interdire la vente d’ail parce qu’ il possède par exemple des vertus antiseptiques, antibactériennes et antibiotiques, alors qu’on le consomme en premier lieu comme un simple aliment »
« (…) Dans le but d´atténuer les symptômes de ces différentes pathologies ce qui illustre effectivement l´idée que ce n´est pas qu´une histoire de « Bon CBD » et de ‘Mauvais THC »
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#3 – Un film avec des vrais gens dedans
Militants Français, juristes Espagnols, commerçants, patients et même votre serviteur ont été sollicités par Lionel Caprari pour répondre de manière détaillée et précise aux questions du film.
Retrouvez-y entre autres : Jorge, manager chez Mahua à Madrid, Victor de chez FrenchTouch Seeds. Mais aussi Béchir Bouderbala du Norml France, Alexia Aivar de Weedlaw en Espagne ou Nicolas Hachet du barreau de Bordeaux, l’avocat des commerçants du CBD.
#4 – Un projet indépendant
Lionel Caprari est l’initiateur de ce projet qu’il a conçu dans un but pédagogique et documentaire. Pourquoi l’état s’acharne t’il à interdire et à punir, même ceux qui affirment se soigner avec du Cannabis. Quels sont les enjeux économiques, juridiques ou sociaux … Cannaphobia c’est une plongée inédite dans l’Europe du Cannabis sans fard, sans limites et sans aucune censure. À l’heure où le public doute des médias traditionnels, ce que nous propose Lionel Caprari c’est une profession de foi.
#5 – Une production autonome
Le film de Lionel n’est pas tout à fait terminé, il l’a entièrement financé de ses deniers mais il lui reste encore quelques scènes à tourner et la production à financer. Pour un premier film autodidacte sur le Cannabis inutile de se faire des illusions, Lionel ne bénéficiera d’aucune subvention. Le principe du crowdfunding est donc essentiel.
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– Jean-pierre Ceccaldi pour The Blinc Group – Le Cannabiste 2018 Tous droits réservés –