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Les réformes du cannabis à Malte : un exemple pour l’Europe ?

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Trois ans après la légalisation du cannabis, Malte tire son épingle du jeu avec une approche axée sur la réduction des risques, qui semble porter ses fruits. Mais attention, ce n’est pas une simple révolution verte ! On parle ici d’une politique qui met au placard les mauvaises herbes du marché noir, avec des produits surveillés de près. Alors, Malte, visionnaire pour l’Europe ou juste une parenthèse dorée ? Spoiler : il va falloir suivre ça de près avec nous, comme toujours, sur Le Cannabiste !

La réforme du cannabis à Malte : un modèle de réduction des risques

Depuis la légalisation du cannabis en 2021, Malte a pris le parti de la prudence. Et c’est là que ça devient intéressant : Joey Reno Vella, grand manitou de l’autorité de régulation du cannabis à Malte, a vanté les mérites de la réforme, comme un papa fier de son ado.

Les usagers savent maintenant d’où vient le produit, ce qu’il contient, et qu’il n’est pas rempli de substances pourries comme des bactéries, des métaux lourds ou des champignons dégoûtants.

a-t-il confié à Malta Today. Une petite révolution qui s’inscrit dans une approche plus sûre, loin des zones grises du marché noir.

Les principes clés de la réforme maltaise

Le cadre maltais repose sur des associations à but non lucratif qui s’occupent de la production et de la distribution du cannabis. En d’autres termes, c’est une sorte de « club privé » où la transparence est reine. Aujourd’hui, huit associations fonctionnent avec 2 000 membres enregistrés, et six autres s’apprêtent à entrer dans la danse. Du côté des régulateurs, on fait le bilan et on constate que les infractions sont mineures et vite corrigées. Bref, c’est pas mal du tout pour une réforme de ce calibre.

femme a malte qui regarde une plante de cannabis

Les résultats après trois ans

Alors, que retenir de ces trois ans de cannabis légal à Malte ? Pour faire court : tout roule. Le modèle basé sur la réduction des risques est une réussite, selon les autorités et les consommateurs. Pas de gros dérapages à signaler, seulement quelques ajustements pour s’assurer que tout le monde joue le jeu. La commercialisation de masse ? Pas à l’ordre du jour. Le but reste de contrer les effets néfastes du marché noir avec un focus sur la sécurité.

  • Adhésion des associations : Huit associations déjà opérationnelles, avec six autres prêtes à les rejoindre. La société civile semble approuver le modèle.
  • Conformité réglementaire : Rien de bien grave, les infractions sont mineures et vite corrigées.
  • Sécurité des produits : Les produits proposés sont nickels, sans métaux lourds ou autres cochonneries.
  • Stabilité du modèle : Le cadre à but non lucratif permet de garder les prix accessibles et d’éviter la surconsommation.

Pologne : quand le succès du cannabis médical suscite des craintes

En Pologne, on est sur une autre planète : le cannabis médical fait un tabac (sans mauvais jeu de mots). Le nombre de prescriptions est passé de 2 909 en 2019 à plus de 276 000 en 2023, soit une augmentation colossale de 9 420 %. Si ça peut sembler encourageant, les autorités commencent à se gratter la tête : et si tout ce monde se soignait un peu trop facilement ? Selon Business of Cannabis, certaines prescriptions semblent avoir des usages… disons « détournés ». D’où la nécessité de revoir les règles.

homme polonais avec une plante de cannabis

Explosion des prescriptions de cannabis médical

Avec 73,4 % de Polonais en faveur de la décriminalisation du cannabis, l’opinion publique est clairement prête à tourner la page. Mais face à l’explosion des prescriptions, le gouvernement ne reste pas les bras croisés. Les consultations en ligne, notamment, sont dans le viseur, car elles facilitent un peu trop l’accès aux ordonnances.

Les changements réglementaires à venir

Rien de définitif pour l’instant, mais voilà ce qui pourrait changer :

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  • Limiter les consultations en ligne : Les renouvellements devraient être limités à des durées de trois mois maximum pour éviter les abus.
  • Surveillance renforcée : Plus de suivi pour s’assurer que seuls les patients légitimes bénéficient du cannabis médical.
  • Formation des professionnels de santé : L’idée, c’est d’aider les médecins à mieux identifier les vrais bénéficiaires du cannabis thérapeutique.

Les discussions sont en cours, mais attendez-vous à des mesures plus strictes d’ici à la fin de l’année.

Norvège : le débat sur la légalisation gagne du terrain

En Norvège, le cannabis fait aussi parler de lui, surtout grâce à Arild Hermstad, le leader du Parti Vert. D’après lui ; La répression, ça ne marche pas ! Mieux vaut faire comme l’Allemagne et se lancer dans un débat ouvert sur la légalisation, plutôt que de suivre aveuglément la Suède et son modèle répressif. Interviewé par NRK, il n’y va pas par quatre chemins :

Si on veut vraiment faire la guerre à la criminalité, il faut taper là où ça fait mal : dans les poches des gangs.

La position de l’opposition et du gouvernement

Mais tout le monde ne partage pas son enthousiasme. Trygve Slagsvold Vedum, ministre des Finances et chef du Parti du Centre, ne décolère pas à l’idée de légaliser le cannabis.

Dire oui au cannabis, c’est ouvrir la porte à d’autres problèmes !

déclare-t-il sans détour. Emilie Enger Mehl, ministre de la Justice, est sur la même ligne : pour elle, punir les consommateurs reste nécessaire, et la prison peut dissuader les plus téméraires.

Les enjeux sociaux et politiques

Les débats en Norvège tournent autour de plusieurs points :

  • Couper les vivres aux gangs : Selon Hermstad, légaliser le cannabis, c’est assécher les revenus des réseaux criminels.
  • Regarder du côté de l’Allemagne : Les défenseurs de la légalisation rappellent que des pays comme l’Allemagne ou le Canada ont déjà sauté le pas avec des résultats encourageants.
  • Forte opposition : Malgré ces arguments, la Norvège reste largement divisée, et la légalisation ne semble pas à l’ordre du jour pour l’instant.

Les défis du modèle néerlandais : entre expérimentations et réalité

Du côté des Pays-Bas, les choses se corsent. Le projet de créer une chaîne d’approvisionnement contrôlée pour le cannabis rencontre des obstacles. Prévue pour septembre 2024, l’expérimentation de la réforme de légalisation du cannabis aux Pays-Bas a pris du retard à cause de problèmes d’approvisionnement. Selon une lettre adressée au Parlement, seuls trois producteurs sur les dix prévus sont prêts à fournir du cannabis. Et la quantité produite est loin de suffire pour répondre à la demande des coffeeshops participants.

jeune femme hollandaise avec des fleurs de cannabis

Une transition compliquée

Cette transition, initiée en juin 2024, devait permettre aux cultivateurs désignés de fournir les coffeeshops avec du cannabis régulé. Mais avec une production insuffisante et une diversité limitée, la promesse n’est pas encore tenue. Les autorités espéraient marquer un tournant dans la régulation du marché, mais pour l’instant, c’est compliqué.

Les prochaines étapes

La phase de transition est prolongée, le temps que l’approvisionnement atteigne les niveaux requis. Les autorités néerlandaises ne veulent pas se précipiter, préférant garantir une offre stable et diversifiée avant de passer à la phase suivante. Un nouveau bilan sera fait en novembre, avec l’espoir de fixer une nouvelle date pour le lancement.

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Les différentes réformes du cannabis en Europe montrent bien la diversité des approches et des défis rencontrés. Si Malte fait figure de bon élève avec son modèle de réduction des risques, d’autres, comme les Pays-Bas, peinent encore à mettre en place un cadre stable. Une chose est sûre : pour réussir, la transparence et la protection des consommateurs doivent être au cœur des débats.

Source : benzinga.com

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