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Repose en paix, Naâman…

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C’est un article particulier et émouvant que nous vous présentons aujourd’hui… Si vous l’appréciez et le connaissez, vous devez être au courant.
Le chanteur de reggae/reggae dub/ragga/soul/hip-hop (rien que ça) Naâman (Martin Mussard) est malheureusement décédé à l’âge de 34 ans seulement. Nous disons chanteur, mais il était également auteur compositeur et musicien ! Tant de talent.
Il a quitté cette terre à cause d’une tumeur cérébrale, contre laquelle il se battait depuis un certain temps…

Le Cannabiste rend un modeste hommage à cet artiste incroyable, à cet homme solaire qui a su transmettre à travers sa musique des ondes positives à tous ceux qui l’ont écouté.

Les meilleurs partent en premier…?

Naâman nous a quittés le vendredi 7 février 2025, des suites d’une tumeur cérébrale qui était là depuis plusieurs années, depuis 2019 plus précisément. Ce sont ses collaborateurs qui en ont fait l’annonce le jour même.

Toutes nos pensées et good vibes vont à sa famille, à ses proches.

Sa musique et son attitude vont nous manquer, même s’il faut rester positif, c’est une grosse perte. Beaucoup ont grandi et se sont construits en écoutant ses chansons et ses featurings incroyables, beaucoup ont kiffé à ses concerts, des étoiles pleins les yeux.
Cette voix profonde résonnait sur des riddims ensoleillés, et son énergie sur scène laissait un souvenir inoubliable chez ceux qui avaient la chance de le voir en live.

Mais, Martin Mussard laisse un bel héritage au monde, et il vivra éternellement à travers les mélodies, les chansons qui restent ici-bas.

Son histoire, ses racines

Martin Mussard, plus connu sous le nom de Naâman, est originaire de Dieppe en Seine-Maritime (Normandie). Même s’il disait adorer sa région et y faisait pas mal de concerts, il y a des gens comme ça qui ont une partie de leur cœur “ailleurs”…
Vous aussi, peut-être êtes-vous inexplicablement attiré par un pays, un continent, avec des sensations de déjà vu, d’une certaine appartenance ? Et bien pour lui, c’est la Jamaïque.
Il a d’ailleurs pu enregistrer dans un studio où Bob Marley, une de ses idoles, avait enregistré par le passé. Mais revenons à ses “roots”.

D’ailleurs, voici une information de dernière minute où nous écrivons ces lignes ; la ville de Dieppe a décidé de rebaptiser une place en son honneur.

Ses premiers pas dans le reggae

Dès l’adolescence, Martin est happé par la magie des riddims jamaïcains. La voix de Bob Marley, de Burning Spear ou encore de Dennis Brown l’inspire au plus haut point. Il commence très jeune à expérimenter le chant, à pousser des vibes dans sa chambre, avant de se produire dans de petits bars ou des festivals régionaux. Là, déjà, on le remarque : un flow ensoleillé, un grain de voix unique et une envie de partager de bonnes ondes.

Dans la petite scène locale normande, il se fait doucement un nom. Les gens apprécient ce nouveau souffle reggae, qui allie la douceur roots à des accents parfois hip-hop. Même si la Normandie n’est pas le berceau du reggae, Naâman prouve qu’on peut être un « Deep Rocker » partout, pourvu qu’on ait la passion dans le cœur.

Le voyage fondateur en Jamaïque

Un jour, il décide de vivre son rêve en mettant le cap sur la Jamaïque. L’idée ? S’imprégner de la culture, apprendre au contact des sound systems et respirer l’atmosphère si particulière des rues de Kingston. Là-bas, il découvre des studios mythiques et rencontre des artistes qui l’encouragent. Naâman s’y sent comme chez lui :

C’est aussi là qu’il touche du doigt l’héritage de Bob Marley, en enregistrant dans l’un des studios que la légende du reggae fréquentait autrefois. Une expérience hors du commun, presque mystique, qui marquera sa voix et son identité artistique.



Il faut savoir que visiblement, il n’y avait pas que la France et la Jamaïque dans son cœur… Il adorait voyager ; Sénégal, Inde, Népal, Liban… d’ailleurs, il a fini par « poser bagage » en Inde, à Goa.

Deep Rockers et l’essor d’un “phénomène solaire”

Fort de cette immersion, il rentre en France avec un bagage musical plus riche et une détermination sans faille.

En 2013, il sort Deep Rockers – Back A Yard, son premier album qui va littéralement conquérir le public francophone. Les titres « House of Love » ou « Skanking Shoes » deviennent vite incontournables. On y retrouve tout ce qui définit Naâman : un chant puissant, un message positif et une sincérité qui touche au cœur.

À l’époque, la France découvre ce Normand qui chante en anglais (avec quelques touches de patois jamaïcain) comme s’il était né au pied des collines de Kingston. Les médias reggae l’adoubent, le public l’embrasse, et très vite, Naâman se retrouve sur la route des festivals. Le jeune Dieppois devient une véritable étoile montante de la scène reggae.

Des albums qui font voyager…

Après Deep Rockers, Naâman continue sur sa lancée avec Rays of Resistance en 2015, un disque qui confirme son talent et élargit encore son audience. Puis Beyond (2017) et Temple Road (2020) viennent affirmer la maturité de l’artiste : une production plus léchée, des collaborations variées et une volonté de toucher les âmes au-delà du cercle traditionnel reggae.

À chaque sortie, on ressent l’évolution de son univers : toujours le même amour pour la Jamaïque et la vibe positive, mais aussi l’envie d’explorer d’autres sons (hip-hop, soul…). Entre deux enregistrements, il parcourt l’Europe et parfois plus loin, emportant avec lui ce style chaleureux et fédérateur.

Une aura scénique et un message universel

Sur scène, Naâman avait quelque chose de magnétique. Ses concerts étaient réputés pour leur énergie débordante et cette communion permanente avec le public. Beaucoup de fans racontent être sortis de ses shows avec la pêche, le sourire, et la sensation que le soleil brillait même par temps de pluie.

Son message ? La paix, l’amour et l’harmonie. Il chantait simplement la joie d’être ensemble, l’importance de respecter la planète et de diffuser des good vibes partout où l’on va. Un état d’esprit qui fait du bien, surtout à notre époque.

Un combat discret, un départ brutal

En coulisses, depuis 2019, Martin Mussard se battait contre cette tumeur cérébrale qui finit par l’emporter le 7 février 2025. Ceux qui le côtoyaient parlent d’un homme courageux, déterminé, et toujours prêt à rire ou à chanter malgré la souffrance. Il tenait à partager jusqu’au bout ce feu intérieur qui l’animait, cette flamme qu’il voulait transmettre au public.


Le départ de Naâman à 34 ans laisse un vide immense dans le paysage musical français. Pourtant, il nous lègue un patrimoine sonore riche : des titres gorgés de soleil, des collaborations mémorables et une philosophie de vie toute en bienveillance. On dit souvent que « les meilleurs partent trop tôt »… Dans son cas, c’est hélas terriblement vrai.

Son engagement pour la cause du cannabis

Outre sa passion pour le reggae, Naâman affichait également un soutien assumé à la culture et à la dépénalisation du cannabis. Selon une interview parue en 2019 sur Reggae.fr, il considérait le chanvre comme un élément essentiel de la tradition rasta et un symbole de partage, de paix et de réflexion spirituelle. Il ne faisait pas pour autant l’apologie de la consommation à outrance, mais prônait plutôt une approche responsable et respectueuse des convictions de chacun. Pour lui, la plante représentait un pont entre les peuples, un sujet de discussion pour s’ouvrir à d’autres horizons, et un moyen de rassembler les énergies positives.

Un héritage qui brille encore

Aujourd’hui, même si son micro s’est éteint, ses chansons continuent de résonner. Chacun de ses morceaux est une invitation à voyager, à sourire, à lâcher prise. Pour ceux qui l’ont connu ou simplement écouté, c’est une façon de prolonger sa présence, de sentir encore cette vibration chaleureuse.


Chez Le Cannabiste, on ne pouvait pas passer à côté de l’hommage. Parce que Naâman incarnait cette vibe détendue, festive, et en même temps profondément ancrée dans l’amour et la solidarité. Il faisait danser les foules, il faisait vibrer les cœurs. Son héritage musical, on va le chérir, le faire tourner, l’offrir à ceux qui ne le connaissent pas encore. C’est notre manière de perpétuer cette lumière qu’il a allumée en nous.

“C’est émouvant de lire à quel point tu as impacté les gens, que de beaux messages qui te rendent hommage ! Des frissons tout le long de cette rédaction, en plongeant dans les interview et en écoutant tes musiques puissantes.
On dit « une étoile s’est éteinte ». Moi, je dirais plutôt qu’une étoile de plus brille dans le ciel.
Repose en paix, Naâman. Merci pour tout ce que tu nous laisses : ton sourire, tes mélodies, et ta flamme éternelle.”

Sources : youtube.com / reggae.fr / lemonde.fr

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