Le royaume du Maroc vient de se doter d’un calendrier de lancement de sa production de Cannabis à usage médical. C’est dans moins de trois mois que les opérations vont pouvoir démarrer dans 10 exploitations autorisées par l’état. En parallèle une Pharmacademy où les professionnels de santé marocains ont pu recevoir une formation au Cannabis médical vient de se tenir dans la ville de Bouskoura.
Le Maroc forme ses médecins à la pratique du Cannabis médical sous l’égide de savants américains et israéliens, tandis qu’à deux heures de vol à Paris, on nage dans la guerre à la drogue, les antidépresseurs et les scandales de viol sous ecstasy au sommet de la haute société.
Maroc la production légale démarre dans 90 jours : Le tour du monde en quelques grammes c’est seulement sur Le Cannabiste.
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L’actualité ce matin c’est le Maroc où la filière de production de Cannabis médical s’est mise en place au fil des mois à un rythme régulier et constant.
#ANRAC
On l’apprenait en Juin dernier l’Agence Nationale de Réglementation des Activités relatives au Cannabis’ l’ANRAC approuvait la mise en place de son organigramme et du budget relatif à l’année 2022.
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Cette agence est en charge de la supervision de la chaine du Cannabis marocain, contrôle des semences, attribution des licences, homologation des produits etc …
Le Maroc cible l’essor des usages du Cannabis médical en Europe, un marché où l’on attend des parts de croissance à deux chiffres au rang des prévisions de vente.
En effet selon une note du ministère de l’intérieur marocain, 60% de croissance seraient attendues, en 2024 pour un marché annuel estimé à 1 milliard de dollars US.
Le patron de l’ANRAC se nomme Mohammed El Guerrouj il est gouverneur de la province d’El Jadida. Dans les années 1990 il a dirigé la production céréalière du Maroc depuis le ministère de l’agriculture.
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Le nouvel homme fort du Cannabis marocain est également passé par la coopération internationale dans le domaine agricole, jusqu’à diriger l’Agence pour le Développement Agricole du pays en 2013.
Aux commandes de l’ANRAC depuis le premier conseil d’administration le 2 juin 2022, il aura pour tâche de porter les ambition nationales marocaines, sur la scène mondiale du Cannabusiness. Les Ministères de l’Intérieur, de la Santé et de l’Agriculture se sont mobilisés pour rendre ce chantier actif et dynamique au cours des mois qui viennent de s’écouler, le sujet avance.
#Formation
On l’apprend hier par le quotidien en ligne Le Desk, les travaux de formation on commencé auprès des médecins marocains. 20 médecins seront formés par des experts américains et israéliens.
Pendant ce temps là le ‘patron’ de l’expérimentation Française du Cannabis médical lui, vend des livrets sur le CBD en pharmacie, 2 salles 2 ambiances, retour au Maroc:
« La 3ème phase du programme de formation Kif Takwine et sur les usages médicinaux et thérapeutiques du cannabis au profit des médecins, pharmaciens infirmiers, a été lancée samedi au siège du Pharmacademy à Bouskoura, sous le thème « cannabis médical, de la plante à la place thérapeutique » Source Le Desk.ma
À l’orée 2025 le Maroc prévoit un impact économique global lié au Cannabis de 90 milliards de dollars sur son PIB. Cela inclut les domaines textiles, alimentaires et médicaux.
Le Maroc s’attend à des retombées économiques, sociales et revendique un ‘leadership’ sur la scène internationale. Depuis la valorisation de son patrimoine, jusqu’à la recherche/développement dans le domaine du médical. Le Maroc de demain semble se dessiner aujourd’hui, grâce à l’argent du Cannabis légal. Oui c’est exactement ce qui est en train de se produire sous nos yeux.
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Il ne manque plus au tableau que la légalisation de l’usage adulte et la réduction des risques qui va avec. Lorsque la boucle sera bouclée, ce sera le signe qu’il faut migrer vers le sud.
#Puisque vous êtes là (la tournée du patron)
Cet article n’est pas un récit de science fiction. Nous sommes le 15 Novembre 2022 et le Maroc s’apprête à lancer sa production de Cannabis à usage thérapeutique et médical. Il en exportera légalement bientôt vers l’Europe par containers entiers à son profit, légalement.
Au même moment à Paris on juge l’ex bras droit et ami proche du président de la république sur fond d’addiction à la cocaïne et de tentative de viol sous drogue de synthèse. On juge l’un des grands caïds parisiens de la macronie pour ses frasques et surtout pour ses abus.
C’est aussi le procès d’un genre de ‘système’, dont plus personne ne veut.
En Macronie, on écrit le programme du chef avec de la cocaïne plein le pif pour supporter la suractivité vantée par la Start-up nation. Après la chute du drogué drogueur Bigorgne, certains vont peut-être moins se vanter de ne dormir que 3 heures par nuit.https://t.co/u33ZnxXTQP
— Sylvain GRANDSERRE (@GrandserreSylv1) November 13, 2022
C’est moins les informations vues séparément, que leur télescopage dans l’actualité qui doivent nous interpeller aujourd’hui. La question un peu ‘bébête’ pourrait se résumer ainsi en matière de choix du bien ou de celui du mal.
Autrement dit, de manière manichéenne mais moins mystique : de quel côté de l’histoire se trouve t-on. Dans quel camp?
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Est-ce qu’une guerre au Cannabis ordonnée par des idéologues et des politiques, financés par l’industrie du médicament et du vin et visiblement shootés à la coke, est encore crédible?
Combien de temps faudra t-il supporter ces collusions économiques et politiques qui vont à l’encontre de la santé publique et des intérêts économiques de la France, mais surtout : de son peuple?
Enfin : combien de temps devrons nous supporter nous les français, d’être les derniers?
La régulation du Cannabis n’est plus une option c’est un objectif citoyen et qui doit devenir une grande cause nationale.
L’enjeu est trop important.
