Les gendarmes de la brigade de Saint-Jean-de-Védas dans l’Hérault sont intervenus sur délation dans la propriété d’une élue municipale où se trouvaient plantés une vingtaine de pieds de Cannabis.
L’élue son fils et son mari ont été placés en garde à vue. Le père de famille apparemment bipolaire, consommait ce Cannabis dans un but thérapeutique. Ce qui fait toujours bien marrer les forces de l’ordre et la justice.
Les petites histoires de la grande chienlit tricolore sont sur Le Cannabiste.
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Sur les motifs qui ont provoqué l’intervention des hommes en armes chez cette famille paisible, ça n’est pas très clair. Si on se fie à France Info les gendarmes, le nez en l’air en se baladant dans la nature, auraient reniflé l’odeur de la beuh. Elle est pas belle la vie?
*musique bucolique à la flute traversière*
« Mardi, deux gendarmes sillonnent le secteur de Cournonsec lorsque l’un d’eux sent une forte odeur de cannabis. Guidés par leur odorat, ils arrivent directement chez l’élue de la commune héraultaise. » France Info
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En revanche si on lit Midi Libre, c’est beaucoup moins champêtre, puisqu’il s’agirait de dénonciation, de délation, de balance, donc comme nous nous aimons le dire ici : de la poucave.
« À la suite d’une dénonciation, les gendarmes de la brigade de Saint-Jean-de-Védas ont procédé à une perquisition, ce mardi 4 octobre, au domicile d’une élue de la mairie de Cournonsec. » Midi Libre
C’est bien cette dernière explication qu’il faut retenir, le tout premier article sur cette information, était paru sur Métropolitain dans l’après midi du 5 Octobre et cite : « Une source proche de l’enquête ».
Mais bon là, comment dire… Faire pousser des plantes chez soi c’est du ‘trafic ?
« Les gendarmes, visiblement bien renseignés, ont débarqué mardi dans un bâtiment appartenant au couple et ont découvert 20 plants de cannabis cultivés dans un souterrain parfaitement aménagé pour se livrer à ce trafic » Métropolitain
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Entendu entendu, c’est bien noté : poucave ce sera pour la forme. Et on observera au passage, le goût de certaines rédactions pour la fable policière et l’exagération. Mais passons sur le journalisme de préfecture.
Voilà donc, laboratoire de production « pour pouvoir traiter la récolte mais aussi la conditionner pour de la vente en grosse quantité » … Gros pieds en terre depuis des mois toussa …
Autrement dit, le patient devient un ‘trafiquant potentiel’ parce qu’on a du trouver deux gros sacs plastiques à côté de ses plants en séchage …
On sent que l’information à bien été ‘travaillée’ au fur et à mesure par les forces de l’ordre qui sont devenues expertes dans l’art de maquiller la prohibition en sécurité publique.
C’est vrai, même dans les cas les plus improbables, comme ci-dessous. « #Protéger votre tranquillité », il faut être totalement timbré pour le croire.
[#ContreLesTrafics]
Suite à un signalement sur https://t.co/MkYxBuXemw, nos 👮♂️mènent l’enquête, et constatent une culture indoor active dans un appartement sur @Ville_Pau.
▶️Interpellation 1⃣ trentenaire
✅Saisie de 27 pieds et 560 grs de cannabis.#Protéger votre tranquillité 👍 pic.twitter.com/0z50d3DhA7— Police nationale 64 (@PoliceNat64) October 5, 2022
#Racailles
Il existe en France une idée selon laquelle le Cannabis ce serait un truc de racailles. Selon certains individus, parmi les détracteurs de la légalisation en ligne, il s’agirait essentiellement de mafias de banlieue.
Des internautes dont la plupart flirtent avec les idées d’extrême droite, et qui nous affirment tout-de-go : qu’on a qu’à « renvoyer tous les trafiquants chez eux, au bled. »
Oui mais voilà, si le bled en question c’est Cournonsec au sud de Montpellier, on va avoir du mal à mettre en œuvre cette solution finale. Un fait divers qui met en évidence non seulement, que le Cannabis est partout. Mais que ses consommateurs sont parfaitement intégrés à la vie de notre pays. Nous sommes légion.
La France est à un moment charnière de son histoire, où l’état va être obligé de reconnaître l’existence du terme approprié : ‘Cannabis Médical’. Cela veut dire, si le Cannabis est un médicament, qu’il soigne et s’il soigne c’est qu’il fait du bien. Comme dans ‘bon’ ou encore ‘salutaire’ ou encore dans ‘providentiel’.
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La première pierre fondatrice de la prohibition française qui pourra tomber ce sera, le délit de présentation du Cannabis sous un jour favorable. Parce qu’on peut difficilement imaginer, que d’envoyer une bande de types en armes, saisir et emprisonner des gens dont le crime est de se soigner avec une plante, ça protège qui que ce soit, de quoi que ce soit. À moins bien sur, qu’on ne soit une bande d’endoctrinés.
La prohibition française du Cannabis est un crime méthodique contre la santé du peuple, organisé et sanctuarisé par une bande de gens qui ne veulent pas notre bien. Sinon cela fait longtemps qu’ils auraient prohibé surtout: le tabac et l’alcool.
Ne vous découragez pas, c’est bien la guerre à la drogue que nous subissons encore, mais jamais son issue n’a été aussi proche.
Le changement viendra de l’extérieur.
#résistance #UnProphète
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Sources : Metropolitain / Midi Libre / France Info (La flute traversière)
– Jean-pierre Ceccaldi pour The Blinc Group – Le Cannabiste 2018 Tous droits réservés –
