Malte: les Cannabis clubs pourront cultiver sous tente

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Capture d'écran Gouv Maltais sur Facebook

Le groupe de pression maltais en faveur du cannabis Releaf a remis en question le cadre réglementaire des associations de cannabis qui continue d’imiter et de reproduire les exigences adoptées sur le marché du cannabis médicinal. Tout en saluant les dernières directives du régulateur du cannabis ARUC, Releaf a suggéré qu’une réglementation excessive pourrait aller à l’encontre de l’objectif de réduction des risques, tandis que cette réglementation elle-même pourrait conduire les gens vers le marché noir.

Au final les clubs devraient être autorisés par l’autorité de contrôle à cultiver du Cannabis destiné aux adhérents sous tente éclairée.

 

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Les responsables maltais en charge du projet de légalisation ont déclaré que les petites associations de cannabis (moins de 100 membres) devraient pouvoir cultiver du cannabis dans des tentes de culture et donc ne pas engager de coûts supplémentaires et inutiles liés aux permis et autres exigences prévues par l’ARUC. Ils ont également demandé pourquoi les associations de réduction des méfaits du cannabis (CHRA) et leurs membres devront signer une déclaration selon laquelle le produit obtenu n’a aucune valeur médicale étant donné que le produit est destiné à un usage récréatif.

« Releaf Malta se félicite de la publication des dernières directives par l’ARUC – Autorité pour l’utilisation responsable du cannabis. Cependant, on ne peut que se demander pourquoi le cadre réglementaire continue d’imiter et de reproduire les exigences adoptées sur le marché des médicaments. (…) Il est maintenant temps de veiller à ce que le cadre réglementaire, le processus d’octroi de licences et la conception technique ne créent pas de nouvelles injustices. »

 

 

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Releaf Malta a également souligné qu’en dehors des frais de licence, les règles n’ont pas distingué les CHRA en fonction de leur taille, appelant à une approche plus flexible, hybride et transparente de la réglementation.

« Une approche trop bureaucratique entraîne une charge financière inexistante sur le marché illicite, excluant automatiquement certains groupes et individus et entravant directement la réforme », ont-ils déclaré. « Si nous croyons vraiment en la justice sociale pour les personnes qui consomment du cannabis, le moment est venu de veiller à ce que le cadre réglementaire, le processus d’octroi de licences et la conception technique ne créent pas de nouvelles injustices »

 

 

A propos Jean-Pierre 1227 Articles
Fondateur et rédacteur du média Le Cannabiste. Je suis un journaliste autodidacte spécialisé dans le domaine du Cannabis. J'ai été choisi par un incubateur de Cannabusiness New Yorkais pour devenir leur consultant permanent en matière de Cannabis. Je publie de nombreux articles interviews et essais en langue Anglaise ainsi que pour la presse Française et l'industrie du Cannabis en général.